Apprendre à lire entre les images et exercer son sens critique face à l’information.

Un des enjeux de la formation aux TIC, notamment auprès des jeunes, est d’apprendre à vérifier l’information et avoir un œil critique sur ce qui est diffusé, écrit. De façon tout à fait inopportune, un récent reportage de France 2 m’a permis d’en faire l’expérience.

Mardi 18 mars 2008, les professeurs de collège se sont mobiliser pour protester contre les projets gouvernementaux visant à réformer l’enseignement secondaire. Comme j’essaye de le faire le plus souvent possible je regarde le soir même les informations. Le sujet y est abordé. Le présentateur (David Pujadas pour ne pas le nommer) nous informe ou plutôt nous signale le mouvement d’action des professeurs des collèges. Nous signale, car en terme d’information il n’y eu aucun mot sur les raisons de ce mouvement. Par contre il nous invite à nous rendre en Finlande, pays ou l’éducation fait figure de modèle pour voir comment les choses se passent.

Le reportage commence par la présentation de quelques élèves enseignants qui signale que les enseignants sont respecter en Finlande et bien payé. Nombre de jeune souhaitent le devenir. Le reportage se poursuit en nous montrant une classe de collège ou je peux, d’après l’image compter 15 d’élèves, peut-être 18. La journaliste souligne la beauté des locaux, l’ergonomie et l’équipement (je crois y distinguer une quinzaine d’ordinateurs). Elle précise que pour encadrer la classe il y a un professeur, mais également une assistante, placé au fond de la classe, qui regarde discrètement les élèves afin de repérer ceux qui auraient du mal à comprendre et intervenir immédiatement. L’image vient confirmer ses propos. Interviewée , la professeur nous explique qu’au delà des bonnes conditions matérielles et d’encadrement elle dispose de tous les outils pédagogiques adaptés aux différents niveaux des élèves. Ainsi est à sa disposition deux type de manuels scolaires, un pour les élèves qui suivent sans difficultés et un autre mieux adapté au élèves dont les acquisitions sont plus difficiles.

La suite du reportage donne la parole au directeur de l’établissement qui nous explique qu’il à toute l’autonomie nécessaire pour gérer au mieux son établissement. Ainsi il recrute lui même les enseignants et il a possibilité d’attribuer des augmentations.

En regardant cela je me fait ma propre opinion et j’en déduit qu’en Finlande, l’éducation est une priorité, et qu’en conséquence les enseignants sont bien payés, qu’ils ont les moyens d’assumer pleinement leur mission par

• des conditions de travail adapté,
• des moyens financiers conséquents et moyen matériel conséquent (livres adaptés, ordinateurs,…)
• des locaux conçus pour mettre tout un chacun dans de bonnes conditions de formation.
• Une reconnaissance du métiers d’enseignant tant social que salariale.
• Classes non-surchargées et systématiquement un assistant d’éducation pour les élèves les plus en difficultés.

Les conclusions de la journaliste étaient toutes différentes. Elle soulignait que l’autonomie des établissement finlandais était un atout. Qu’en France si une première étape était franchie grâce à la disparition de la carte scolaire l’autonomie du chef d’établissement était loin d’être acquise.

Mon propos ici n’est pas rentrer dans le débat de sur l’avenir du système scolaire français, mais de pointer comment peut-être perçue l’information si on est plus ou moins exercer à ne pas rester dans une attitude passive fasse à l’information, et de se servir de ces propres clès de decritpages pour les lires.

Cet exemple, mais je suis sur que chacun d’entre nous pourraient en avoir de similiaire, montre combien il est important d’avoir une véritable formation pour exercice de son sens critique face à l’impacte de l’image et pour prendre la distance necessaire face à toute information et la necessité de systématiquement croisée celle-ci pour en vérifier la pertinance.

C’est d’autant plus nécessaire que je suis de ceux qui pense que l’objectivité n’existe pas, mais qui crois bien plus au pluralisme et au débat pour que chacun puisse en toute connaissance de cause se faire son opinion.