La m@ison vient de vivre une étape essentielle de son histoire. Essentielle et gratifiante car elle vient confirmer la reconnaissance d’un travail que je crois exemplaire, crédible et exigeant. Jamais je n’aurais imaginé en me lançant dans l’aventure de la m@ison il y aura dix ans l’an prochain, qu’aujourd’hui ce projet deviendrait une référence nationale. Pourtant comme le soulignait Nicole Turbé Suetens lors de la biennale 2009, il faut que la m@ison (et donc l’ensemble de ses acteurs) sorte d’une modestie inutile, afin de pouvoir réellement apporter l’expertise qu’elle a acquise.
Sortir de cette modestie, mais garder l’humilité nécessaire afin de viser les étoiles (au sens du rêve) tout en restant les pieds sur terre et ne pas perdre de vue l’objectif initial. Nous avons tous besoin de reconnaissance surtout quand le projet que l’on porte demande un tel investissement. Je ne le cache pas , oui il est gratifiant que le projet de la m@ison soit aujourd’hui une référence, et que notre expertise soit réclamée. Gratifiant pour l’équipe, mais également personnellement. Mais cette reconnaissance ne doit faire perdre à aucun moment que s’engager dans un projet tel que celui-ci demande un engagement militant. C’est du moins comme cela que je le perçois.
Militant car l’action autour du développement numérique n’est pas neutre. S’engager dans un projet d’éducation populaire comme celui de la m@ison implique que jamais l’on ne cache cet engagement de rendre chaque individu potentiellement acteur de la construction d’une société en devenir. C’est un choix, une ambition politique au sens vrai du terme. Sur cet engagement la m@ison est crédible et respectée parce que:
- son équipe à su faire preuve de professionnalisme dans le montage et le suivi de ses projets,
- ses projets sont porteurs de sens en appui sur des valeurs,
- elle n’oublie jamais sa mission de service public et les objectifs initiaux qu’elle s’est donnés, ne laisser personnes sur le bord de la route de la société numérique et notamment ceux qui ont tous les risques de subir une nouvelle fracture sociale.
- ses partis pris ne l’empêche jamais d’être respectueux des partis pris de ses partenaires même s’ils peuvent être différent des siens.
C’est pour toute ses raisons que personnellement si je vis avec enthousiasme ce projet qui relève d’une utopie: celle d’une société ou les valeurs humaines priment sur toute autre considération. C’est cette utopie qui fait le ressort de mon engagement pour ce projet !
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