La pierre philosophale et Christian Perret

Dans les années 30, alors qu’en Allemagne il fallait une brouette de billets de banques pour acheter un pain, Hitler avait fait appel à des alchimistes pour trouver la pierre philosophale.

Cette histoire je l’ai entendu chez Christian Perret. Nous nous sommes rendu chez lui avec Guy pour préparer un projet que nous allons mener à la m@ison très prochainement.

Christian est musicien. Exalter, exaltant! Débordant d’énergie! Imaginatif, jovial et à mon avis, mais j’ai le droit de me tromper, doté d’une grande sagesse qui ne s’affiche pas! En bref un personnage très attachant, d’un humanisme débordant. Comment je le sais? Parce que lors d’une rencontre comme celle-ci , pour monter de beaux projets on ne parle pas que « boulot »! Il faut apprendre à se connaître, à savoir ce que chacun a dans les tripes ! Ce que l’on partage ! Et chez Christian s’est ce qui s’est passé!

La maison de Christian s’y prête, isolée en pleine nature, si le soleil avait été là nous nous serions retrouvé sous le platane autour d’une bonne bouteille. Le soleil était absent, mais la chaleur du repas bien présent. Vous savez ces repas où la qualité n’est pas forcément celle des mets, mais celle des paroles, des idées, des échanges qui l’abreuvent.

Nous avons échangé et de cette farandole de propos, de mots, d’idées, trois le sont restés plusieurs heures après: amitié, richesse et pierre philosophale. Peu importe comment tout ça est venu sur la table, mais tous les trois nous étions d’accord pour dire que les plus belle amitiés sont celles qui se construisent dans le rapprochement de valeurs communes mais probablement plus encore quand cette osmose se fait en construisant ensemble qui une oeuvre, qui un projet, qui une battisse. « Le faire » reste le ciment d’une amitié d’indéfectible qui se construit! Gilles Chabré l’a si bien évoqué en parlant de notre rencontre et de notre amitié

Je ne sais plus non plus comment est venue cette anecdote sur la pierre philosophale, cette pierre qui aurait la vertue de fabriquer de l’or, de la richesse. Toujours est-il que lors je suis rentré et que j’ai fouillé dans le fond de ma poche, je l’ai trouvée ma pierre philosophale. Visible uniquement à mes yeux, je peux vous la décrire.

Elle est constituée de dizaines de fragments qui sont autant de rencontres que j’ai faites. Au centre, le plus important mais que la pudeur me fait garder pour moi, puis d’autres plus ou moins grands . Certaines je les ai déjà évoquées ici, et j’en évoquerais probablement d’autre. En y regardant de plus prêt je me suis aperçu que tous étaient reliées, agglomérées d’une colle fabriquée des rencontres qui m’avaient déçues, blessées ou meurtries. Mais elles sont là, nécessaire à faire cette pierre qui est toute ma richesse !

Il est des rencontres magiques dans la vie ! On les compte sur les doigts d’une main, voir de deux. Elles durent ou ne durent pas , elles sont intenses ou brèves, éphémères ou durables. Mais elles sont là !

Je ne sais pas ce que sera la rencontre avec Christian , mais ce que je sais c’est que de toute façon elle sera utile ! Pourtant quand je fouille dans ma mémoire, des moments aussi riches j’en ai vécu. J’ai dépassé le mitant de ma vie, suis-je plus respectif ou apte à en tirer la substance? Inutile d’évoquer la richesse intérieure née des relations avec les autres, rien ne remplace l’expérience !

Je mesure également la chance d’avoir un métier qui permet la rencontre, ou la nature première de l’homme, celle d’être un être social s’exprime sans retenue, et bien souvent sans sous-entendus!

Alors puisqu’il faut conclure je dédie ce billet à mes filles !

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