Le logiciel libre j’y suis venu très timidement, à vrai dire sur la directive politique de René Balme, sans en appréhender réellement les enjeux !

Rien ne vaut la pratique, je m’y suis mis doucement. D’abord j’ai goutté à Open Office, puis progressivement à Firefox et Thunderbird, puis j’ai découvert linux. Linux pour moi fut la véritable prise de conscience du monde du libre. D’abord une immense satisfaction de pourvoir utiliser mon ordinateur avec autre chose que le monde de Bill, enfin la possibilité de choix des distributions, des bureaux …. bref la diversité contre ce qui l’est apparu progressivement l’uniformité, la liberté de choix !

J’ai pris la mesure que l’ensemble des ces logiciels, interface web, évoluaient grâce à des communautés constituer de personnes qui développent des logiciels, soit en font développer, et mette toujours le résultats à la disposition de tous.

Je côtoie bien sur ceux qui ont fait d’un de leur combat la promotion et le développement du libre. Nous partageons nombre d’objectif notamment celle de permettre à tous, quelque soit sa condition social d’accéder aux usages des TIC. Nous partageons la liberté de choix de chacun et donc la liberté de choisir ses logiciel. Il n’y a donc pas de hasard à ce qu’un rapprochement entre les EPN et les logiciels libres s’affiche de plus en plus !

Mon expérience m’amène également à penser que les logiciels libres sont une véritable chance pour les développement des EPN et l’évolution progressive de leurs missions.

Une chance pédagogique:

Lorsque l’on forme le public dans les EPN, on se doit de s’affranchir de référence à des marques ou des distributeurs. Il ne viendrait à l’esprit d’aucun animateur chargé d’une mission de service public de conseiller un usager de ce connecter à internet grâce à tel ou tel fournisseur d’accès internet.

Sur le même principe les animateurs de ces EPN ne sont pas la pour former à word , excel ou autre powerpoint, mais ils sont là pour former au traitement de texte, au tableur, à la présentation, à la messagerie, … Il y a des évidences qu’il est bon de rappeller, ainsi qui accepterait qu’une auto école forme exclusivement à telle ou telle marque automobile.

Bien sur il ne s’agit pas de mettre « aux les murs » les logiciels propriétaires, ce serait ne pas reconnaître et prendre en compte la réalité existante, et se couper d’un bonne partie de la population:

• celle qui n’a pas d’autre alternative lorsqu’elle acquière un ordinateur,
• celle qui à déjà développer des usages sans être confronté au monde du libre.

Il s’agit d’adopter une démarche progressive qui permette encore un fois de parler des fonctionnalité et pas du logiciel. Le libre ne s’impose pas il se découvre et s’adopte. Il faut également ouvrir régulièrement le débat, présenter ces logiciels et leur atout, ne pas s’arréter à la question économique mais également à la dimension philosophique.

Une chance pour le développement des activités:

J’évoquais dans un précédent billet la nécessité pour les EPN de développé de véritable projet de développement social. De ce point de vue les logiciels libres sont un atout:

• économique: car aux regard du peu de moyen des EPN, toute les forme d’expression (photos, video, web, musique,….) peuvent trouver leurs supports numériques grâce au libre sans être confronté nécessairement à l’acquisition de licences commerciales
• d’adaptabilité; dans la mesure ou le code est ouvert est qu’en utilisant le travail des communauté qui se forme autour des milliers de logiciel, il est bien rare de ne pas trouver ue solution adapté aux différents projets.

Une cohérence vis à vis de l’objectif d’accès pour tous:

Si les EPN ont bien un objectif commun c’est de permettre l’accès pour tous aux TIC. La philosophie du libre, la liberté de choix sont bien évidemment en parfaite cohérence cet objectif. Mais lorsque l’on parle d’accès pour tous c’est aussi se positionner pour:

• respecter et permettre la liberté de choix de chacun
• permettre les usages quelques soit ses moyens financiers

Faire entrer les logiciels libres dans les EPN, adapté son language à une démarche pédaogogique cohérente font parti aujourd’hui et à mon sens des fondamentaux des EPN.

Des pistes à ouvrir:

Bien sur il reste à faire . A la m@ison si nous nous positionnons pour un rapprochement entre les associations du libre , si nous nous engeagons dans le développement c’est certe pour participer à notre mesure au développement du libre, mais c’est également pour aborder la question de l’accessiblité, non financière, mais technique du libre. Bien qu’il y est eu d’énormes avancée, implanter une interface linux sur son PC ou son Mac reste quelque chose d’assez effrayant. La dernière version de Ubuntu est de ce point de vue extrêment intéressante puisqu’elle s’installe comme un logiciel sous windows.

La question de l’accessibilité des logiciels libres doit un débat permanent, dans lequel les EPN ont toute leur place comme interface entre les communautés de développeurs et les usagers de TIC. Le logiciel libre reste une belle aventure ou chacun a sa place !