Le portail des solidarités.
Le portail est née des différentes animations de quartier de la M@ison. Pour le visiteur anonyme, le site n’a pour le moment pas beaucoup d’intérêt. Il faudra sans aucun doute que dans les semaines à venir, les associations investies dans ce projet se posent la question des conditions de vie du site afin :
- qu’il soit véritablement le reflet du projet engagé en février 2005
- qu’il donne des éléments sur les projets menés par les différentes associations du portail.
- qu’il devienne un véritable outil de partage entre les diverses associations.
Pour mesurer la richesse du travail engagé, il ne faut pas perdre de vue que ceux qui participent aujourd’hui sont engagés dans des objectifs audacieux. Il n’est pas facile pour des associations dont le but premier est d’œuvrer à lutter contre les souffrances des populations, de faire la démonstration que les technologies de l’information et la communication sont de nouveaux outils importants pour elles, mais aussi pour les publics qu’elles touchent.
Lors du colloque des 2 et 3 décembre 2005, Gérard Arnaud, membre de l’association Grigny Koupéla, tirait le bilan suivant de ces quelques mois de projet :
- Ce projet a permis des échanges fructueux entre diverses associations de solidarité qui se côtoyaient mais ne travaillaient pas ensemble.
- la réalisation d’une mission de solidarité numérique à Koupéla
- La réalisation de projets de solidarités en lien avec le jeu d’éducation à la citoyenneté mis en oeuvre dans les écoles.
Il pointait que le projet a permis :
- Une ouverture d’esprit
- l’accès à un potentiel technologique et humain grâce à la présence de la M@ison
- La capacité de toujours évoluer dans les pratiques
Il soulignait aussi les difficultés :
- le manque de temps
- une maîtrise de l’outil encore trop sommaire
- des rythmes différents concernant l’activité des associations.
En conclusion, il indiquait :
- que le dialogue nord sud en était facilité
- que l’usage des TIC pouvait être un levier de rajeunissement.
Riche bilan donc à y regarder de plus près ! Beaucoup reste à faire. L’idée vient progressivement qu’il faudrait mettre en place un comité de rédaction ! Pourquoi pas.
Deux nouvelles associations viennent de décider de rejoindre le projet. Il s’agit du Secours Populaire de Givors et de la Terengua. Souhaitons que ce soit le signe d’un nouvel élan pour ce projet !